Gisant de chevalier dit de Curton - gisant - relief

Titre

Gisant de chevalier dit de Curton

Titre

gisant

Titre

relief

Date de création

13e siècle : Fin

; 14e siècle : Début

Lieu de création

La-Sauve-Majeure

Matière et technique

calcaire

; sculpté

Mesures

Longueur en cm : 217

; Largeur en cm : 59.5

; Hauteur en cm : 42

; Poids en kg : 600

Description

Au XIIe siècle, on assiste à un regain d’intérêt pour l’effigie funéraire, qui traduit un besoin des mortels d’affirmer leur identité par delà la mort. Vestiges archéologiques souvent impressionnants, les gisants figurent en relief des personnages défunts, étendus sur les couvercles des tombeaux, dans une attitude empreinte de sérénité, dans l’attente de la résurrection.
Ainsi le gisant du chevalier au lion couronné, retrouvé sous un nymphée dans le parc du château Tustal à Sadirac, rappelle le souvenir d’un chevalier dans une tenue caractéristique du XIIIe siècle : cotte d’armes passée par dessus une cotte de mailles à capuchon, terminée par des gantelets et des chausses. Eperon, ceintures, épée , écu armorié complètent cet équipement.
Le lion rampant couronné de l’écu rappelle les armes que l’abbé Barrau de Curton avait fait graver en 1295 sur les piliers du cloître et du réfectoire de l’abbaye de La Sauve-Majeure ainsi que celles représentées sur l’écartelé de la baronnie de Curton.
Un sépulcre de l’illustre famille de Curton ayant été mentionné au début du XIVe siècle, il est légitime de penser qu’il s’agit bien du gisant ayant recouvert ce tombeau situé dans la chapelle Saint-Jacques de l’église abbatiale.

Historique

d'Armaillé Henri

Numéro d'inventaire

2023.2.1

Département

Médiéval-Moderne