Costume de deuilleur - masque

Costume de deuilleur

masque

sculpteur

19e siècle

Nouvelle-Calédonie

; Océanie

; Mélanésie

bois

cheveux

plume d'oiseau

fibre végétale

feuille

sculpté

tressé

Masque complet composé de cheveux humains, plumes de notou, tidi en vannerie cerclé d'une tresse en fougère ainsi que d'un bandeau de tapa.

Hauteur en cm : 102 (env.)

Largeur en cm : 12 (figure)

Diamètre en cm : 25

Elément rituel, le masque rassemble des symboles végétaux ou animaux rattachés à des divinités. Au nord, le masque est étroitement lié à la chefferie qui s’en trouve dépositaire, mais il est sous le contrôle d’une lignée déterminée à qui en est confiée la fabrication.. Chaque matériau qui le compose renvoie à des symboles marquant la position du chef dans la société. Le masque fait donc son apparition dans les grandes cérémonies d’échanges et dans les rituels de deuil du chef. Le jour de la levée de deuil du chef, le masque surgit de la brousse, porté par l’un des membres du groupe des deuilleurs, qui apparaît alors comme substitut du chef défunt. Ainsi le masque constitue le lien symbolique entre le monde des vivants représenté par le chef, et celui des morts. Au sud, où le masque semble être l’objet d’une introduction récente, il était totalement absent des rituels de deuil. Il était plutôt utilisé comme instrument de jeu et dans les pratiques magiques liées à la guerre.

Nouvelle-Calédonie

1868

Charles Jean-Louis

1869 : Après

Daleau François

Bourg-sur-Gironde

1885/04 : Après

12 864

Extra-européen